La mutuelle de culture, un soutien essentiel pour les professionnels de la culture

mutuelle de culture

La majorité des corps de métiers privilégient d’une assurance maladie avec des services complémentaires bien définis. Pour le cas des travailleurs, plus ou moins libéraux comme les artistes, les acteurs, les journalistes, etc., le système de mutuelle n’est pas encore mis au clair au grand public. Une clarification sur ce soutien essentiel pour les professionnels de la culture, de la communication, du spectacle, du cinéma… s’impose ainsi. Voici les essentiels à savoir sur ce sujet.

Quid de la mutuelle de culture et ses homologues ?

La mutuelle de culture fait partie des assurances de personne, c’est-à-dire une couverture pour les éventuels accidents corporels, l’invalidité physique, les maladies, etc. Toutefois, le bénéficiaire exerce dans le métier de la culture, de la presse, de la communication, du spectacle… D’un cas de figure à l’autre, ce type de contrat d’assurance peut être collectif ou individuel. Dans l’ensemble, il s’agit d’un moyen de prévoyance face à des risques comme le décès et l’arrêt de travail faute d’accident, par exemple. Certains artistes optent pour un complémentaire santé, les garanties associées aux risques du travail dans la presse, le spectacle et la culture. Néanmoins, chaque corps de métier peut choisir directement le type de couverture qui lui convient, comme la mutuelle presse, mutuelle cinéma, une mutuelle culture, etc. Mais il faudra prendre en compte les périodes d’emploi et de non-emploi. Par conséquent, la mutuelle presse, culture, spectacle, etc. se doit d’être associée à un régime d’assurance chômage spécifique. Les acteurs et les artistes ainsi que les techniciens de spectacles sont souvent contractés pour une durée déterminée. Ainsi, ce type de mutuelle les aide en cas d’inactivité ou d’invalidité d’exercice avec des avantages convenables.

Soutiens assurés par la mutuelle de culture et les autres

Pour un artiste et les autres métiers similaires, la mutuelle spectacle constitue un véritable soutien aussi bien dans les préparations que les shows. S’il s’agit d’un groupe d’artistes, ce dernier peut avoir un statut d’entreprise. La mutuelle presse collective est proposée par le groupe pour ses membres. Ils peuvent en effet réaliser leurs tâches dans la plus grande quiétude. Ce qui n’empêche pas que chaque membre peut se souscrire à un contrat individuel pour le couvrir des risques dans le métier. Ce système individuel s’avère la solution idéale dans le cas où vous avez des besoins médicaux spécifiques, ou les risques encourus sont particuliers. Ceci pour vous dire qu’un pyrotechnicien n’a pas les mêmes exigences en matière de mutuelle santé qu’un guitariste, par exemple. À chaque fois que vous appartenez à un groupe ou que vous travaillez pour le compte d’une entreprise, votre employeur peut prendre en charge uniquement la mutuelle santé obligatoire. Le reste, c’est-à-dire vos couvertures en tant qu’artiste, peut venir impartialement de vous. Vous êtes alors le seul à connaître le type de soutien spécifique qui vous convient.

D’autres avantages procurés par les types de mutuelles de culture

Mis à part les artistes, les techniciens participent activement à la réalisation de spectacles, de conférences de presse, et bien d’autres encore. La mutuelle culture qui concerne ces techniciens est plus connue sous l’appellation « d’intermittents ». Celle-ci fonctionne telle une complémentaire santé. Contrairement à d’autres secteurs, le monde du spectacle représente un secteur avec une rémunération instable. À certaines périodes, il arrive qu’il n'y ait aucune organisation pouvant être une source de revenus. La mutuelle spectacle est donc une solution pour les intervenants, leur permettant de subvenir à leurs besoins quotidiens. Cependant, le fonctionnement de l’intermittent repose sur un nombre d’heures minimum qui leur fait bénéficier des avantages qui en découlent. Quoi qu’il en soit, il est à noter que la cotisation pour la mutuelle culture, la mutuelle presse, la mutuelle communication, etc. ne doit pas excéder les 10 % de vos revenus en tant qu’artiste ou technicien des spectacles. Le fait d’être intermittent vous épargne les obligations de certains statuts comme celui d’un emploi à CDI. Le système se décrit plus comme un CDD ou un intérim qui va vous octroyer les remboursements adaptés aux phénomènes du spectacle, de la presse, du cinéma…